Poli tique
Bonjour Le front de gauche,
Je suis bien content d'avoir voté Hollande quand je vois ce matin la critique de Mélenchon sur les "cent jours" ! Toujours ces baffes dans la gueule sans réfléchir en osant prétendre qu'il aurait fait mieux ! Mais bien-sûr, mais bien-sûr ! Entre les amers de la droite qui balancent leurs commentaires de mauvaise foi, entre le venin des affreux de l’extrême droite dont je ne préfère pas parler au risque d'être aussi violent que votre chef à leur encontre et entre votre "parti de gauche" qui persévère dans le brasse-bouillon avec sa horde de personnes irrespectueuses qui basculent trop souvent de l'état réactionnaire ( qui peut aisément se comprendre dans cette société de m... ) à la bêtise, oui, je préfère la normalité d'un Hollande !...
Avant de tacler, que Mélenchon soit un peu réaliste ! Ca ne sert à rien d'aiguillonner ce qui n'est pas aiguillonnable. S'il veut jouer la mouche à merde du coche, je pense qu'il aurait plus intérêt à tournoyer au dessus des problèmes que le gouvernement projette de régler au fur et à mesure sur le chemin chaotique d'un quinquennat, plutôt que sur l'attelage Hollande lui-même. C'est vrai que de l'aider, ça pourrait le faire réussir encore mieux, excusez-moi !...
C'est facile d'être spectaculaire ( étrange, moi qui pensais que vous préféreriez la sobriété et la simplicité qui devient aujourd'hui un art si difficile ! ). Si Mélenchon montent sur les planches, il pourrait peut-être approcher le talent d'un Coluche, voire presque d'un Desproges ( s'il est en forme ) et s'il a la même finesse dans l'humour que pourrait l'avoir Hollande, justement. Voilà la voie qui serait la plus sérieuse pour lui : le one man show ! Je ne suis certainement pas le seul à ironiser de la sorte, vous voyez que la critique est facile !
Mettez-donc ça dans vos colonnes, vous pourriez appeler ça "A pavé dans la marre, écharde dans le pied", un petit coin démocratique dans l'océan de certitudes de votre parti ! La mégalomanie, encore un aspect de cette société que vous devriez pourtant détester mais qui, je crois, vous gagne aussi. Pourquoi pas finalement devenir la même machine à mépris systématique que la bande à Le Pen, autre paradoxe !... Mais il vrai que dans la radicalité contre les autres, on a pas toujours le temps de méditer sur soi. Irrévérencieusement. André.